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Les 5 erreurs à éviter

1. Visiter n’est pas interroger: on n’est pas là pour enquêter ou soigner. 2. Briser le silence à tout prix: on a tendance à croire que le silence marque l’ennui. On est mal à l’aise. Or le silence peut conduire la personne visitée à dévoiler une perle. –CREDIT–…

1. Visiter n’est pas interroger: on n’est pas là pour enquêter ou soigner.
2. Briser le silence à tout prix: on a tendance à croire que le silence marque l’ennui. On est mal à l’aise. Or le silence peut conduire la personne visitée à dévoiler une perle.
–CREDIT–
3. Renchérir avec un «c’est comme moi». Visiter, c’est se décentrer de soi pour rencontrer l’autre. Pas la peine de chercher l’adhésion du malade en lui disant que vous le comprenez parce que ça vous est aussi arrivé.
4. Faire du Prosélytisme. Il s’agit de se focaliser sur l’histoire du visité, le respecter dans ce qu’il croit et dans ce qu’il a «mal» vécu parfois dans la religion; mais sans se diluer au nom de la tolérance.
5. Agir à la place de l’autre: donner à boire, couper sa viande, etc. Un visiteur doit être présent et attentif pour l’autre tout en laissant son autonomie au malade. Le laisser faire des gestes simples, c’est lui donner l’estime de lui-même.


Un bon visiteur sait…

… se poser les bonnes questions avant de se lancer: Quel a été mon premier contact avec la mort? Quel souvenir j’en garde? Visiter, est-ce une contrainte ou un état d’esprit? … rester discret: l’histoire de l’autre ne nous appartient pas. On visite, on écoute, on observe et on garde pour soi. … lâcher prise: on ne peut pas sauver les autres. Reconnaître ses limites. … rassurer, consoler, mais pas trop vite: pour ne pas faire obstacle à ce que le malade rencontre Dieu personnellement … savoir limiter son temps de visite et y aller seul.

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