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«Les femmes ont toutes un potentiel»

Ex-mannequin chez Elite, Sandra Dubi est aujourd’hui psychologue. Elle est responsable du département «Cœur à cœur» de l’Église baptiste de Honfleur. Le regard de cette mère de quatre enfants sur le corps et la beauté fait du bien. Un morceau de mise en valeur à grignoter sur la plage

Sandra Dubi, fière de votre parcours de mannequin ?
Oui, mais surtout d’avoir arrêté en plein succès. Je n’ai pas été éjectée parce que j’étais trop vieille.

Quel rapport entretenez-vous aujourd’hui avec la beauté ?
J’aime aider mes copines à prendre conscience qu’elles aussi sont belles : de beaux vêtements, un maquillage, une belle lumière et une photo pour immortaliser tout ça ! Un vrai bonheur que de les rendre belles. J’aime qu’elles puissent réaliser qu’elles sont capables de l’être avec pas grand-chose.

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Et la beauté intérieure, alors  ?
Il ne faut pas se leurrer, l’apparence, ça compte. Les gens y sont sensibles. Personnellement, j’attends des chrétiennes qu’elles prennent soin d’elles, qu’elles s’habillent bien ! C’est un témoignage que l’on rend ; une manière aussi d’honorer Dieu. Il a fait de nous des créatures merveilleuses, non ?
–CREDIT–
Je vois trop souvent des femmes qui ignorent leur féminité et ne connaissent pas le plaisir que l’on peut avoir à se mettre en valeur, sans narcissisme. Et puis, il y a aussi des mères de famille qui ont oublié, après les enfants, qu’elles devaient continuer à séduire leur mari. Ne pas prendre soin de soi, se négliger, c’est souvent lié à un problème d’estime de soi.

Quelle serait l’attitude à avoir ?
Il ne faut pas se mettre de pression. L’idée n’est pas de devenir mannequin, de se laisser gagner par la dictature des images, mais de se dire qu’on a toutes un potentiel. On peut toutes mettre en valeur un aspect de notre physique. Et le faire avec bonheur et plaisir. On peut aussi se faire aider, si on n’y arrive pas toute seule.

Et dans votre vie, c’est comment ?
Je n’ai pas le temps de m’inspecter sous tous les angles, mais je veille à faire trente-cinq minutes de vélo d’appartement deux fois par semaine. Je mange sainement. J’ai été élevée comme ça.

Qu’observez-vous chez les jeunes filles autour de vous ?
Elles se trouvent souvent grosses et moches. Et ce n’est pas toujours la faute des médias. Il faut souvent remonter à l’enfance où certaines paroles ont été reçues. Je suis toujours frappée de la non-objectivité du regard qu’une femme porte sur elle-même.

On doit souvent vous dire : «C’est facile, pour vous !». Que répondez-vous ?
Être bien ou mal dans sa peau, ça ne dépend pas du physique. Cette assurance, on peut la trouver en Christ, en découvrant son identité en lui. La femme, c’est un corps, une âme et un esprit et l’estime de soi passe par ces trois domaines.


Cinq réflexions pour apprivoiser son corps

– Dieu m’a offert un corps non pour le modifier ou pour le haïr mais pour le cultiver et l’épanouir, à l’image de sa création. – Chaque corps est unique. Cessons de nous comparer à des clichés. La beauté des magazines sera toujours glacée. – Avez-vous déjà croisé une actrice célèbre dans la rue ? Enlevez le maquillage, les habilleuses et les projecteurs, vous verrez apparaître quelqu’un qui vous ressemble. – De la mousse pour le corps, de la musique pour l’âme. Chouchoutons notre corps sans forcément passer par la case «institut». – C’est en vacances que les femmes sont les plus belles. Reconnectons-nous à la nature et profitons de ce qu’elle offre. Un teint conçu par le soleil, des balayages à l’eau de mer et des gommages au sable fin. Boudons la chirurgie et nez retroussés à la chaîne.

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