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Mes trois rendez-vous…

Il y a un trajet que je fais souvent. L’itinéraire-type que visualisent les gens lorsqu’ils imaginent des Parisiens se rendant au travail. Il y a un peu de vrai ! Les gens marchent vite, les métros sont bondés et l’indifférence à ce qui nous entoure est la norme. Stop ! C’est là que je descends. En fait, mon itinéraire est jalonné par trois «rendez-vous».

Il y a un trajet que je fais souvent. L’itinéraire-type que visualisent les gens lorsqu’ils imaginent des Parisiens se rendant au travail. Il y a un peu de vrai ! Les gens marchent vite, les métros sont bondés et l’indifférence à ce qui nous entoure est la norme. Stop ! C’est là que je descends. En fait, mon itinéraire est jalonné par trois «rendez-vous».

Le premier est un SDF accompagné d’un superbe labrador et d’un chat. Plus loin, un homme, très digne, debout, tend simplement sa casquette. Je vois moins de gens autour de lui. Enfin, en bas des marches, un autre homme, plus jeune, sourit et interpelle les passants… qui passent vite ! Chaque fois, j’aurais voulu leur dire quelque chose, manifester une attention qui va au-delà de la pièce ou du vague sourire.
–CREDIT–
Un jour, il y a quelque temps, j’étais particulièrement heureuse en empruntant cet itinéraire. Arrivée devant le troisième homme, je ne sais ce qui m’a pris, j’ai engagé la conversation en lui donnant une pièce. Mon fils fêtait ses vingt ans, j’étais comblée et je voulais l’associer à ma joie. Son visage s’est alors illuminé. Il avait lui aussi des enfants.

Après cet épisode, j’ai rencontré mon «ami» chaque fois que mes activités nécessitaient un comité. Nos échanges étaient brefs mais sincères. J’en ai remercié le Seigneur.
Aujourd’hui, j’ai toujours mes réunions et mes trajets. Par contre, en bas des escaliers, il n’y a plus personne.

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