Actus au féminin
La foi d´ingrid Bétancourt
« La seule réponse à la violence, c´est une réponse d´amour », a confié l´ex-otage franco-colombienne au journal « La Croix ». Libérée le 2 juillet après six années et demie de détention, Ingrid Betancourt ne cesse de se raconter, en Colombie comme en France. Dans les discours officiels et les interviews avec les médias, elle n´a affiché ni colère ni apitoiement, mais bien plus un rayonnement intérieur surprenant ; une foi dont elle parle volontiers et qui l´a soutenue tout au long de sa longue captivité aux mains des guerilleros des FARC.
« Si je n´avais pas eu le Seigneur à mes côtés », confiet-elle au journal « Le Pèlerin », « je ne pense pas que j´aurais réussi à grandir dans la douleur. Être otage vous place dans une situation de constante humiliation. Face à cela, il y a deux chemins. Soit on se laisse enlaidir, on devient aigre, hargneux, vindicatif, soit on choisit l´autre chemin, celui que Jésus nous a montré. Il nous demande de bénir nos ennemis. Chaque fois que je lisais la Bible, je sentais que ces mots s´adressaient à moi ». La politicienne raconte encore : « Je sais, je sens, qu´il y a eu une transformation en moi et cette transformation, je la dois à ce contact, à cette capacité d´écoute de ce que Dieu voulait pour moi. Ce fut un dialogue constant avec Dieu à travers l´Évangile. »
Dans un entretien accordé à « La Vie », elle confie : « Pendant toutes ces années de captivité, j´ai senti la main de Dieu sur moi, mais plus encore le jour de ma libération. »
Michelle Obama : l’Américaine s’est vu offrir un « repas aux chandelles » de dix minutes avec son candidat à la présidence de mari, dans les coulisses d’un stade où il tenait un meeting électoral.
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Nos moments romantiques, nous nous les réservons le vendredi soir, si
nous sommes tous les deux chez nous. La journée, nous la passons avec
les filles : c’est le temps « famille ». La soirée, nous la réservons à
notre couple et nos filles sont ravies. En tant que parents, nous
réalisons qu’elles comprennent ce qui se passe. Notre réflexe
consisterait à nous dire : ce temps en tête-à-tête est volé à nos enfants.
Mais non. Cela me rassure de savoir que nos filles trouvent cela positif.
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Manger de mauvaises graisses double le risque de développer
un cancer du sein. Une étude française de grande envergure (25 000 femmes), montre que l´impact des mauvaises graisses ne concerne pas uniquement le cholestérol et les risques cardiovasculaires.
Ces graisses doublent également les risques de cancer du sein. Les mécanismes restent encore à élucider. En cause : certaines huiles et les produits industriels, pains, viennoiseries, gâteaux, chips, frites, pâtes à pizza, etc. La seule recommandation actuelle est de diminuer la consommation de ces produits manufacturés.
La Caravane des Femmes pour la Paix bientôt en France et en Suisse
Après l´Afrique, le Pacifique, l´Amérique Latine et l´Italie, la « Caravane des Femmes pour la Paix » arrivera le 30 août à Marseille, où elle restera une vingtaine de jours. Le projet a été lancé en mai 2007 au Maroc par des
femmes membres de la Cevaa (Communauté d´Églises en mission). Une
« caravane », à savoir, une délégation de femmes, se rend dans un pays et visite les Églises de la Cevaa. Une délégation du pays d´accueil se rend dans
le pays suivant et ainsi de suite. Pendant son séjour, la Caravane organise avec les Églises locales des rencontres, débats, activités culturelles, etc. autour du thème de la paix et de la réconciliation. Après une année et
demie de périple, la « Caravane » terminera son voyage à Neuchâtel (Suisse) en octobre 2008.
La chrétienne par qui le scandale arrive
Le cas de Habiba Kouider a fait le tour des rédactions d´Europe et donné un visage au harcèlement des Algériens chrétiens. Cette éducatrice de 37 ans, ancienne musulmane, a été arrêtée dans un bus en possession d´une dizaine de bibles, dans le Sud-Ouest algérien. Pour « pratique d´un culte non-musulman sans autorisation », un procureur a requis trois ans de prison ferme contre elle. Le 27 mai, le tribunal correctionnel de Tiaret a décidé de reporter son verdict. À l´heure de boucler cette édition, elle était toujours en attente du verdict.
Le viol reconnu comme arme de guerre
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a voté à l´unanimité une résolution
classant l´utilisation délibérée du viol comme une tactique de guerre. Le Secrétaire général de l´ONU, Ban Ki-Moon, a déclaré que la violence contre les femmes avait atteint des proportions indicibles dans certaines régions. Le document en question décrit le viol comme « une tactique pour humilier, dominer, instiller la peur, disperser et/ou relocaliser de force les membres d´une communauté ou d´un groupe ethnique ». Une enquête va être menée d´ici juin 2009 pour étudier l´étendue de la pratique et les moyens d´y faire face.
