1. Faire un bilan de compétences
Que ce soit pour reprendre un travail après une pause «enfants» ou pour sortir du chômage, consulter un conseiller permet d’identifier ses valeurs, ses compétences professionnelles et ses aspirations en matière d’emploi. Le tout dessine un projet, qui sera validé par un stage en entreprise. Celui-ci permet de reprendre contact avec le monde du travail et d’obtenir un certificat de l’employeur. C’est un plus sur le CV et souvent, un tremplin vers un emploi.

Responsable du programme Analyse et Conseil d’un organisme de placement, Bonnie Tickridge remarque: «Avoir arrêté de travailler pour élever ses enfants n’est pas un handicap! Il ne faut pas le masquer sur le CV. Les femmes doivent assumer ce choix, qui est une expérience positive et qui fait sens avec leur parcours. Les employeurs doivent le comprendre aussi.»

2. Aller au contact des employeurs
Selon Bonnie Tickridge, les annonces qui paraissent ne correspondent qu’à 30% du marché de l’emploi. Le reste est un «marché caché». Se limiter à répondre à celles-ci ne suffit donc plus. Il faut être pro-actif, se rendre «visible». Renseignez-vous sur les entreprises qui vous intéressent, faites des offres spontanées puis passez un coup de fil pour suivre votre candidature. Par ailleurs, visitez les salons, forums et autres conférences. Ce sont des lieux fréquentés par les entreprises, donc par de potentiels employeurs.

3. Sortir du lot
Face à des concurrents aux mêmes compétences «techniques» ou aux diplômes équivalents, les aptitudes individuelles feront la différence. «La lettre d’accompagnement doit faire ressortir les motivations de la personne, les défis relevés et les raisons pour lesquelles elle est la candidate adéquate. Elle doit dire ce qui ne ressort pas dans le CV. Par exemple, que la personne a obtenu rapidement des responsabilités dans son poste précédent», conseille Bonnie Tickridge.

Par ailleurs, certains spécialistes suggèrent de se doter d’un blog, pour montrer qu’on maîtrise les moyens de communication modernes. Mais attention aux photos ou commentaires qui risquent, au contraire, de vous disqualifier.

4. Multiplier les pistes
N’hésitez pas à informer vos réseaux (famille, amis, Facebook, camarades de fac, anciens collègues, Eglise, etc.) que vous cherchez un emploi dans tel ou tel domaine. Visitez les sites professionnels et inscrivez-vous sur ceux des grandes entreprises. Celles-ci procèdent par «push»: vous recevrez par courriel des annonces correspondant à votre profil.

5. Compléter sa formation
Un complément de formation professionnelle, un cours de perfectionnement en anglais ou en informatique montrera votre motivation à «rester dans le coup» et donnera de la cohérence à votre CV. Cela vous permettra aussi de rencontrer de nouvelles personnes et d’élargir votre réseau.

6. Se réorienter
Certaines voies recrutent plus que d’autres. Pourquoi ne pas vous réorienter vers l’une d’elles? Par exemple, avec la demande croissante de crèches et le vieillissement de la population, les perspectives d’avenir pour les métiers du social et de service aux particuliers sont bonnes. Côté industrie, les métiers en lien avec l’énergie, les nouvelles technologies et le développement durable ont de beaux jours devant eux.

7. S’entraîner pour l’entretien d’embauche
Les entretiens d’embauche sont souvent redoutés. Il est nécessaire de bien connaître l’entreprise et le poste pour lequel vous postulez, de préparer vos arguments et d’avoir réfléchi aux questions à poser au recruteur. S’exercer devant un miroir, une webcam ou encore mieux, ses proches permet de déceler des attitudes qui parasitent le message que vous souhaitez faire passer. La motivation doit se voir autant que s’entendre!

Si vous avez démissionné de votre dernier poste, inutile de le cacher. L’expliquer de manière positive, en parlant de réorientation de carrière ou de besoin de changement est plus judicieux.

Sandrine Roulet

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Une occasion de chercher Dieu

Chercher du travail est aussi une occasion de se tourner vers Dieu et de chercher sa volonté. La Bible ne dit-elle pas qu’il dirige nos voies? «Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le dessein de l’Eternel qui s’accomplit» (Prov. 19,21).

Pour des raisons financières, Anne-Catherine, mère de famille française, a dû se mettre en quête d’un travail. Elle sillonne sa ville pour déposer des CV un peu partout et s’inscrit dans une boîte d’intérim. Pendant plusieurs mois, elle travaille dans des usines avec des horaires décalés et à un rythme soutenu. Fatiguée et stressée, elle prie alors pour que Dieu lui donne un travail qui lui permette d’avoir du temps de qualité avec ses enfants. Quelqu’un lui parle alors d’un poste qui se libère dans la mairie de sa localité. Même si elle n’a pas les qualifications requises en informatique, elle est engagée. «Tu apprendras sur le tas», lui dit-on.