Skip to content

Stéphanie Reader: Appel confirmé des années plus tard

Celles qui ont assisté à une conférence de Stéphanie Reader ne me contrediront pas: son enthousiame et sa foi sont contagieux! Si aujourd’hui cette québecoise sillonne la francophonie, porteuse d’un message d’espérance pour les femmes, c’est parce qu’elle a accepté de faire le pas de la confiance et de l’obéissance à Dieu. Retour sur une vocation.
Sandrine Roulet

Du rétroprojecteur au désir d’être pasteur
C’est à l’âge de seize ans que Stéphanie éprouve le désir de devenir pasteur et conférencière: «Lors d’un camp, dans un moment de prière, j’ai ressenti que Dieu m’appelait à partager sa Parole. Cette profonde conviction est toujours restée gravée dans mon cœur», relate-t-elle.

Mais vingt ans passeront avant que la promesse divine ne se réalise. En parallèle de ses études en biochimie, la jeune Stéphanie est active dans son Eglise, servant le café, enseignant les enfants et faisant défiler les chants de louange au rétroprojecteur. Le pasteur Claude Houde, alors évangéliste, la qualifie même de «jeune fille la plus rapide de toute la province pour placer les transparents sur le projecteur.»

Publicité

Une révélation dans un embouteillage
Plus tard, Stéphanie et son mari Luc vivent un temps de partage profond avec Claude Houde. La jeune femme est convaincue qu’ils collaboreront un jour au service de Dieu. Mais les portes ne s’ouvrent que pour son mari: «Pendant certaines périodes de ma vie, je n’y croyais plus, pensant que l’appel ne le concernait que lui».
Elle poursuit ses études pour obtenir un doctorat et donne naissance à deux garçons. Alors qu’elle occupe un poste prestigieux dans une entreprise pharmaceutique, elle doit affronter coup sur coup la grave maladie de son fils cadet et le décès de sa mère. C’est à ce moment que Dieu va ranimer son appel: «Mon véhicule était immobilisé dans un embouteillage. Soudain, j’ai été envahie par cette pensée forte: “C’est ton tour. Ce dont tu as rêvé toutes ces années est sur le point de s’accomplir”.»

Un prix trop élevé?
Stéphanie combat cette idée, car l’usure du temps et les épreuves ont effrité sa vocation. «A ce moment de ma vie, il me semblait que le prix à payer était trop élevé», commente-elle. Mais finalement, elle décide de mettre sa confiance en Dieu et de lui obéir: «Je peux l’affirmer aujourd’hui, c’est quand j’ai pris cette décision que j’ai pu voir la puissance de Dieu dans ma vie». Bien entendu, elle a dû suivre une formation biblique. Mais elle n’a jamais regretté sa carrière, son salaire élevé et sa renommée de chercheuse. Au contraire, elle se réjouit de voir des milliers de femmes restaurées, guéries et prêtes à entrer dans les projets divins. «Dieu ouvre des portes extraordinaires et je désire plus que jamais proclamer le plus puissant message de l’humanité, Christ mort et ressucité.»

Sandrine Roulet

Thèmes liés:
Une femme vient de sortir de sa voiture. Elle est au téléphone d'une main et porte son bébé sur le bras.

«Fais plaisir et tais-toi!»

«Dépêche-toi, sois forte, fais plaisir!» Tout autant de messages contraignants (ce qu'on appelle les «drivers») auxquels nous nous astreignons sans le savoir. Clés pour casser le cercle vicieux.

Publicité