Facebook, un moyen de faire du bien autour de soi
Elle publie des versets bibliques
«Avec des médias comme Facebook, je peux faire du bien aux autres de nombreuses manières différentes. Je peux valoriser quelqu’un devant d’autres amis, mettre un mot, une note d’encouragement sur son “mur” ou en privé», raconte Fia, 25 ans. Régulièrement, elle publie des versets qu’elle a à cœur. «L’une de mes amies m’a dit un jour que ces versets ou ces pensées étaient exactement ce dont elle avait besoin et qu’ils la remotivaient». La jeune professeur de musique confie qu’elle reçoit régulièrement la pareille sur son profil. «Ce type de médias ne suffit bien entendu pas à maintenir l’amitié, mais il mène souvent à d’autres types de contacts, par exemple autour d’un café». Elle ajoute que, dans nos vies bien occupées, Facebook est un bon moyen de rester en contact et de communiquer, notamment avec des gens que l’on n’appellerait pas en d’autres circonstances.
Natacha Horton
Prendre des nouvelles des autres via Facebook
Judith a un profil Facebook depuis deux ans environ. «Sans trop réfléchir, en fait», admet-elle. Et parce que ses enfants en font déjà partie. Elle trouve les possibilités de ce réseau social intéressantes, se laisse un peu piéger en y passant beaucoup de temps, puis décide de se discipliner: «Je n’écris plus de choses futiles ou trop personnelles sur ma page d’accueil et n’accepte plus de faire entrer dans mon réseau d’amis virtuels des personnes que je ne connais pas», explique cette infirmière de 50 ans.
A l’aise dans le monde de l’écrit, Judith utilise désormais aussi Facebook pour parler de sa foi. Cela peut se traduire par des versets bibliques commentés ou des paroles de chants de louange postés sur son «mur» d’accueil, ou encore par des discussions indirectes initiées avec l’un ou l’autre de ses 420 amis, pour «voir comment va telle personne, ce qu’elle vit». Depuis que les moyens de communication électroniques existent, Judith, lorsqu’elle reçoit une pensée de Dieu pour quelqu’un, prend quelques minutes pour lui écrire un email ou un message indirect via Facebook. «Bien sûr, Facebook ne remplacera jamais le téléphone, les visites et les moments de prières en “live”, mais son utilisation offre plus de souplesse lorsqu’on en a besoin, et c’est bien agréable», conclut-elle.
Rebecca Reymond
Publicité
Elle encourage les découragés
Pour Karine, c’est plus fort qu’elle: elle aime parler de sa foi sur Facebook. «De cette manière, tout le monde est au courant et certains en arrivent même à se poser des questions». Concrètement, cette jeune femme de 23 ans essaie de saisir chaque occasion pour donner un petit coup de pouce au moral des personnes découragées. «Dès que je vois un mot négatif ou qui révèle de la tristesse, j’essaie de montrer mon soutien, avec des mots comme “courage” ou “que Dieu te bénisse”. Je ne peux pas rester indifférente!»
Avec les personnes qui se disent incroyantes, Karine garde la même ligne: encourager. «Certaines me diront qu’elles ne croient pas en Dieu, mais que l’intention était gentille. Et plusieurs se sentent ainsi moins seules». D’autres, bien sûr, ne répondent pas à ces petits mots, mais l’attention n’est certainement pas inutile.
Karine, qui fait des études de secrétaire médicale, ne se lasse pas non plus de prier: Facebook lui donne des sujets d’intercession tout faits! Examens, événements importants, difficultés: puisque les internautes racontent leur vie sur leur profil, pourquoi ne pas en profiter pour prier?
Quand elle a vu sur la toile qu’un ami de son groupe de jeunes passait par des moments de doute ou de panique pendant ses études, elle l’appelait pour l’encourager. «J’ai aussi pu l’aider dans des combats difficiles en priant pour lui et avec lui.» Sandrine Roulet
