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Quand l’eau vient à manquer

Humeur d'un jour. La chronique de Jéma Taboyan.

Aimez-vous les randonnées, ces longues heures passées à marcher dans l’espoir d’une vue magnifique? Je me souviens d’une journée d’été où j’ai accepté de suivre un ami en montagne. Mais, avec mon rythme de marche bien moyen et la chaleur accablante, ma petite bouteille d’eau se vidait plus vite que prévu et j’allais me retrouver sans eau, assoiffée. J’en étais arrivée à prier pour trouver de l’eau et me disais que, si j’étais restée chez moi, il m’aurait suffi d’ouvrir le robinet! Décidément, nous ne prenons conscience de notre besoin vital d’eau que lorsque nous sommes en manque.
Ma vie ressemble parfois à cette randonnée: je me retrouve à courir d’une activité à une autre, à essayer de gérer au mieux les imprévus, au point d’épuiser toutes mes ressources! Pas étonnant de se retrouver assoiffée, fatiguée et en quête d’un peu d’eau.

Si ma fameuse randonnée m’a marquée, c’est surtout en raison de son dénouement. Nos cartes n’indiquaient aucun point d’eau sur notre trajet, il nous fallait tenir! Imaginez notre joie d’entendre le doux son d’un ruissellement et de découvrir un magnifique filet d’eau au flanc de la montagne. Il ne nous restait qu’à tendre nos mains pour porter cette eau fraîche à notre bouche.
Dieu a promis de nous donner de l’eau vive et il a assuré que celui qui boirait de cette eau n’aurait jamais soif (Jn. 14,4). Sur nos chemins de vie, Dieu nous donne le ressourcement nécessaire. Dans nos journées effrénées, n’oublions pas de nous approcher de lui. Par la foi, nous pouvons tendre nos mains vides pour le recevoir.

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Jéma Taboyan

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-11 Septembre – Novembre

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