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Les femmes, dotées d’un petit supplément d’âme…

L'édito de Sandrine Roulet.

«Que Dieu t’entoure de son amour, t’enveloppe de sa paix et te couronne de sa grâce». Cette prière, je l’ai reçue par mail de la part d’une connaissance chrétienne à qui j’avais confié ma fragilité et ma fatigue du moment. Cette attention bienveillante m’a fait du bien. Plus tôt dans la semaine, une autre amie engagée dans la foi m’avait aussi écrit un petit mot touchant.

J’ai réalisé tout à nouveau le privilège de pouvoir partager mes luttes, mes peines et mes joies avec d’autres croyantes, de pouvoir compter sur leur soutien et leurs prières. Je pourrais remplir ces lignes avec les prénoms de toutes ces «consœurs» dans la foi qui sont de réels encouragements pour moi. Je ne pense pas me tromper en avançant que nous, les femmes, sommes dotées de ce «petit supplément d’âme» qui nous permet de comprendre avec finesse ce que ressent une autre personne. A plus forte raison une amie qui nous ouvre son cœur avec sincérité.

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Et si l’une de nos «missions» sur cette terre était justement de veiller les unes sur les autres? Le verset d’Hébreux 10, 24 nous y incite: «Veillons les uns sur les autres pour nous encourager mutuellement à l’amour et à pratiquer le bien». Et nous sommes appelées à pratiquer l’empathie en nous réjouissant avec celles qui se réjouissent et en pleurant avec celles qui pleurent. Chacune de nos attentions envers les autres sera alors comme un message de Dieu pour elles: «Je prends soin de toi.»

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-11 Septembre – Novembre

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