Braquages et vols à main armée
En 1994, Samuel est condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour des braquages et des vols à main armée. Car depuis le divorce de ses parents, le jeune homme file du mauvais coton. Après une éducation stricte et sévère, je suis passé à une liberté quasiment illimitée. Malgré les bons conseils de ma mère, très occupée par son travail et la gestion de la maison, je sortais, buvais, fumais des joints, me bagarrais et draguais le plus de filles possible. C’était à mes yeux la vraie vie.
Samuel échoue à l’examen final de sa formation d’électricien. A l’armée, il travaille dans des chantiers de rénovation d’ouvrage tels que des ponts ou des barrages, et cette activité lui plaît. Mais de mauvaises fréquentations l’amènent à entrer dans la délinquance. Rattrapé par la justice, le jeune homme ne développe pas de meilleures intentions: il rêve de vengeance et imagine de nouveaux casses. La prison est devenue pour moi le catalyseur de ma haine, haine du système et de ceux qui nous ont dénoncés à la police.