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L’amitié, une option?

Découvrez la chronique de Anlo Piquet.

Cette année, nous fêtons nos douze ans de mariage!
Je me souviens d’une discussion animée avec nos parents quelques mois avant notre mariage, en plein casse-tête pour tenter de faire rentrer nos trois cents invités souhaités dans la limite des cent quatre-vingt accordés… Agacements, négociations, exclamations, soupirs… Et une phrase de mon beau-père qui résonne encore: «Dites-vous que dans dix ans, vous aurez perdu de vue la plupart de vos amis actuels.»
Si on fait le bilan, c’est vrai que certaines personnes ont disparu du paysage. Quand je réfléchis attentivement à l’histoire de mes amitiés, je fais le constat suivant: ce ne sont pas les kilomètres, ni les opinions divergentes, ni même les choix de vie opposés qui disloquent l’amitié, non, c’est la conception que les personnes ont de l’amitié.
En effet, certains estiment que l’amitié est un «bonus» dans la vie, qui passe après famille, travail, service chrétien… S’il reste du temps dans l’agenda pour un dîner avec des amis, alors c’est tant mieux. Sinon, tant pis et c’est la vie. C’est ainsi que certains de nos amis sont devenus au mieux des copains, au pire des quasi-inconnus. On a toujours du plaisir à se croiser mais aussitôt vus, aussitôt oubliés…

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3/14 Septembre-Novembre 2014

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