Vive la simplicité!

Mon fils de cinq ans vient d’achever une série de dix cours de patinage. C’est la toute première fois qu’il enfile des bottes à lame pour se déplacer sur la glace. Oui, car «patiner» n’est pas le terme adéquat. En effet, au départ, il ne fait que crapahuter sur la surface lisse. Lors de la leçon suivante, il apprend péniblement à se lever tout seul après les (fréquentes) chutes. Puis à tenter de marcher. A se baisser et se relever sans tomber. Et ainsi de suite.
Précisons que durant les cours collectifs auxquels je l’ai inscrit, d’autres groupes d’enfants et d’adolescents, de niveaux divers, s’entraînent aussi. Les plus avancés s’étirent et voltigent sur la glace. En avant, en arrière, en sautant, et j’en passe. Quel plaisir de les voir évoluer au rythme de la musique, sans stress apparent et le sourire aux lèvres!
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Spectatrice de ce bouillon de mouvement, je me pose une question peut-être saugrenue. Qui de mon fils ou de cette jeune fille au bonnet blanc que j’aperçois au loin me donne la plus grande impression de simplicité? L’un y passe peu de temps, mais ses mouvements brusques paraissent bien laborieux. La fille, elle, a sûrement passé des heures à fidèlement s’entraîner, ce qui n’est pas simple, mais je me détends en la regardant.
Du haut des gradins de la patinoire, je revois mon aspiration à une vie plus simple, tant dans mon quotidien que dans ma foi et mes relations. Je me demande si finalement, la simplicité dont je rêve n’est pas si naturelle qu’elle n’en a l’air. Ne serait-elle pas plutôt réalisée à force de discipline, de travail, de détermination et de persévérance? Cette pensée me donne du courage. Celui de me fixer à moi-même un rendez-vous à l’hiver prochain pour constater les progrès de mon fils… ainsi que les miens!
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