Accordons-nous
«Il faut qu’on accorde nos violons». Voilà une expression bien connue, même en dehors des orchestres!
J’ai eu le privilège d’observer un accordeur de piano au travail. Le piano n’était plus capable de produire de la belle musique, plusieurs touches sonnaient faux. L’accordeur commence par bien nettoyer l’intérieur de l’instrument. Ensuite il joue toutes les touches pour obtenir un son d’ensemble. Pas très harmonieux tout ça!
Il reprend chaque touche du clavier, la tapant et serrant la corde jusqu’à ce que son oreille expérimentée soit satisfaite de la justesse. Ensuite, il joue deux notes, d’abord séparées, puis ensemble, l’octave, des accords variés, pour finir avec des arpèges sur tout le clavier. Il ne suffit pas que la note sonne juste toute seule, il faut qu’elle puisse sonner en parfaite harmonie avec chacune des autres notes.
Un travail minutieux pour une harmonie parfaite.
Il n’y a pas deux notes identiques. Chacune est unique. Elle est belle toute seule, mais ajoutez-lui une deuxième, puis une troisième note et vous découvrez un son beaucoup plus riche. Ce n’est pas parce qu’une note est différente qu’on peut dire qu’elle est moins intéressante ou moins importante. Toutes les notes sont nécessaires et utiles pour composer un chef d’œuvre. La variété est essentielle.
Quelle belle image de l’Eglise. Chacune de nous est unique. Bien accordée, nous «sonnons» bien toute seule. Mais pour faire de la belle musique, il nous faut tous les autres, pour vivre et travailler en harmonie. C’est ainsi que nous apporterons de la joie à notre Seigneur, le grand chef d’orchestre!
