Retour vers le passé

«J’ai passé trop d’années à souhaiter être quelqu’un d’autre», assène Dianne. La phrase surprend, surtout venant d’une femme au parcours si riche: avec son mari, elle a exercé un travail pastoral et d’enseignement dans un village autochtone en Alaska, puis en Indonésie et actuellement en Belgique où elle enseigne la théologie.
Un bonheur sans masque
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Comment donc cette femme de 67 ans, épanouie et pétillante, a-t-elle réussi à surmonter ses doutes? «J’ai pris conscience que Dieu ne voulait pas que je change mon identité profonde. Non, il voulait m’aider à devenir la meilleure version possible de moi-même.» C’est ainsi que Dianne a pu apprendre que «la vraie beauté d’une femme, c’est de se savoir une créature spéciale de Dieu». Et ce, malgré les difficultés: «J’ai éprouvé des chagrins massifs mais aussi des miracles incroyables. A travers tout cela, j’ai appris l’amour incessant de Dieu à mon égard.»
Elle a aussi choisi de favoriser une attitude positive, fondée sur sa relation avec Dieu et contrôler ses pensées afin de ne pas se laisser envahir par les émotions négatives. «J’ai décidé il y a longtemps que, quitte à avoir des rides, autant que ce soient des rides de sourire!», ajoute-t-elle d’un ton enjoué. Interrogée sur sa vie passée, Dianne dit qu’elle aurait aimé savoir dans sa jeunesse que «les chagrins et les désastres ne sont pas la fin de l’histoire». Et à destination de celles qui s’interrogent sur les années qui passent, Dianne s’exclame: «Dommage que je n’aie pas su à quel point je serais heureuse à ce stade de ma vie!»
Être la groupie de Jésus
Avec son regard malicieux, Claire, 62 ans, témoigne que depuis onze ans, moment où sa foi a pris un nouvel élan, la jeune grand-maman demande à Dieu d’être son reflet: «J’aimerais qu’en me regardant, on ne voie que lui en moi. Je crois qu’il répond petit à petit à cette demande.» En effet, elle est convaincue qu’on finit par ressembler à la personne qu’on adore: «Regardez les groupies. Elles s’imprègnent de leur idole et deviennent comme elle. Ce principe s’applique aussi avec Jésus. Passer du temps avec lui imprègne ma vie», détaille-t-elle.
Claire a toujours été très sûre d’elle-même, mais ce trait de personnalité lui a valu, par le passé, d’être parfois taxée d’autoritaire. Aujourd’hui, elle soumet aussi cette assurance à Dieu: «Cela change tout, parce que cette confiance en moi est accompagnée de la grâce et de la compassion de Dieu.» «Même plus âgée, une femme est belle lorsqu’elle dégage une paix intérieure», ajoute-t-elle. Et de répéter qu’il est primordial de passer du temps au quotidien avec Dieu. «C’est lui qui nous transforme et nous remplit de bienveillance, d’amour et de compassion, ces qualités essentielles à l’éclat d’une femme.»
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