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Mieux vaut courir en regardant la route

Je fais enfin du sport. Même si c’est un peu à contrecoeur. Dans le souci de prévenir des maladies cardiaques (un truc de famille), le cardiologue m´encourage à courir. Je chausse donc mes baskets et m´apprête à m´envoler. Mais voilà que mon subconscient me rappelle : je n´ai jamais…

Je fais enfin du sport. Même si c’est un peu à contrecoeur. Dans le souci de prévenir des maladies cardiaques (un truc de famille), le cardiologue m´encourage à courir.
Je chausse donc mes baskets et m´apprête à m´envoler. Mais voilà que mon subconscient me rappelle : je n´ai jamais aimé la course à pied. Alors, je commence par la marche en alternance avec quelques « sprints » timides.
Petit à petit, je comprends pourquoi je répugne à courir : je me fixe des buts trop lointains. J´ai l´habitude de foncer en regardant toujours en avant, vers le but. C´est pourtant biblique, non ? Mais, le problème, c´est que le but ne semble jamais se rapprocher. Je m´essouffle et je me décourage.
–CREDIT–
La vie est une course et nous sommes encouragés à courir « les yeux fixés sur Jésus ». Or Jésus n´est pas le but que nous devons atteindre ou la fin de la course, car nous courons avec lui, comme lui. Jésus a couru avec persévérance. À aucun moment, il n´a abandonné la course. Il a tenu bon parce qu´il savait ce qui l´attendait de l´autre côté.
Alors, j´ai changé de tactique. Je tourne mes pas vers le but pour démarrer dans la bonne direction, mais je cours en regardant le chemin. C´est comme ça que je vois que j´avance. Les étapes que je me fixe sont réalistes, adaptées à ma condition physique. Je peux même admirer le paysage, tout en courant. Et le plus beau, c´est que j´arrive au but fixé à l´avance, un pas après l´autre.
Il est relativement facile de courir les 100 mètres. Mais si nous voulons tenir jusqu´au bout du marathon, il nous faut savoir courir avec endurance, les yeux fixés sur Jésus, notre modèle, qui nous a précédés; il nous donne la force pour courir chaque étape.

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SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Septembre à Novembre 2008

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