Damaris Kofmehl : une plume au service des vies transformées
Une imagination fertile
cette allemande de trente-sept se souvient d’avoir aimé imaginer des histoires depuis toute petite. Elle ne lisait par contre pas plus qu’une autre fille de son âge. Son père était dentiste et sa mère employée de bureau, «mais nous étions des artistes», explique Damaris Kofmehl. Un premier essai sérieux se concrétise alors qu’elle a quinze ans, un titre éponyme – déjà – pour une aventure d’ado: tony. Plusieurs éditeurs sont intéressées mais le côté engagé de sa littérature est un obstacle. on lui demande d’adoucir la dimension spirituelle. Damaris refuse. Elle trouve finalement un accord pour une série de romans avec un éditeur confessionnel, Gerth Medien. mais il faut assumer
son choix, celui d’une distribution plus confidentielle. Vivre de sa plume ne sera pas possible.
Carrière relancée à l’étranger
C’est à l’étranger que sa carrière d’écrivaine sera relancée. après une formation d’institutrice, Damaris part travailler pour des missions d’entraide au Costa Rica puis au Brésil. Elle y fait la connaissance de Rinaldo, un jeune garçon qui a connu l’enfer des gangs, des prisons puis la rédemption. L’allemande a trouvé un filon: rencontrer des gens, écouter leur histoire et consigner (elle parle de «mettre en scène») ce qu’ils ont vécu. Plusieurs romans biographiques suivront, toujours avec la même trame : une vie de galère, beaucoup de souffrances et l’appel et la grâce de Dieu. c’est l’évangile en action. «J’aimerais que dans chaque livre mes lecteurs voient une image plus réelle de la grandeur de Dieu. Qu’ils découvrent que rien n’est impossible à Dieu et qu’il est là pour récupérer, relever ceux que nous aurions abandonnés depuis longtemps», confie la romancière.
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Remotiver des jeunes désespérés
mariée avec Demetri, danseur, chanteur et modèle, elle voyage beaucoup, a créé son ong d’aide aux enfants des rues et organise des camps, concerts et conférences pour les jeunes. avec le même message qui remplit ses oeuvres: «n’abandonne pas, tu n’es pas un accident». Damaris Kofmehl s’est aussi essayée au genre de la trilogie fantastique à la sauce C. S. Lewis (dont elle vient de terminer le troisième tome) et aussi à l’encouragement, avec «femmes, soyez fortes», cinq portraits de femmes chrétiennes. Son rêve: qu’un de ses ouvrages soit porté à l’écran.
