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Une identité bousculée

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La chronique personnElles de Léa Simonin
Léa Simonin

Mon année 2024 est mouvementée: fin d’études, déménagement, mariage, fin d’un emploi, réflexions concernant ma carrière professionnelle. Ces derniers mois, je ressens que mon identité se fragilise. Je ne suis plus étudiante, mais en recherche d’emploi. Je ne serai bientôt plus célibataire mais mariée. Je ne serai plus secrétaire mais psychologue. Tant de changements qui me réjouissent tout en me faisant vaciller profondément: Qui suis-je?

La nouveauté amène de l’inconnu, ce que je supporte difficilement. J’essaie donc d’être proactive afin de trouver une certaine stabilité au plus vite. Pourtant, Dieu m’a invitée à lui faire confiance face à ce futur encore caché et à me reposer. Cela a été un réel défi pour moi, que j’ai vécu comme une invitation à «mourir à moi-même», à mon timing, à ma recherche d’emprise. Quelques semaines plus tard, Dieu a ouvert deux portes sans que je fournisse beaucoup d’efforts: un appartement et un entretien pour un travail. Ces deux perspectives m’ont aidée à me projeter dans l’avenir.

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Je me suis sentie ridicule. Quelle aura été l’utilité de mes multiples inquiétudes? Dieu me connaît, il sait ce dont j’ai besoin et, surtout, à quel moment je suis prête à accueillir ce qu’il désire me donner. Il m’a rappelé que, malgré les inconstances de la vie, je reste sa fille bien-aimée et qu’il prend soin de moi.

Même quand tout semble s’ébranler et que nos repères disparaissent, nous restons dans la main de Dieu et il saura répondre à nos besoins lorsqu’il le jugera bon. Dans l’attente, osons nous reposer en lui et espérer en sa bonté. Nous restons ses enfants, en tout temps. C’est ça l’essentiel.

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