Lorsque j’étais enfant, j’étais contrainte d’aller à l’Eglise chaque samedi matin. Je détestais me lever tôt et faire le trajet de trente minutes pour m’y rendre. Chaque fois, je protestais auprès de mon père, inventant mille excuses pour rester à la maison, mais en vain. Pourtant, une fois sur place, je finissais par apprécier le programme pour enfants, les jeux avec mes amis et les soirées récréatives.

Durant mon adolescence, j’ai arrêté de contester, mais je n’y allais que par obligation. Les sermons me semblaient ennuyeux et je comptais les minutes jusqu’à la fin du culte. Je ne voyais pas l’utilité de passer trois heures assise à écouter quelqu’un parler.

Puis à 15 ans, tout a changé. Confrontée à des difficultés scolaires, notamment en mathématiques et en sciences, je risquais de redoubler mon année. C’est alors que, instinctivement, je me suis tournée vers Dieu. Bien que je ne l’eusse jamais fait auparavant, ce choix avait déjà été façonné par les valeurs et les principes enseignés tout au long de mon enfance.

Plusieurs années après, cette expérience m’a appris l’importance d’offrir une base spirituelle solide à nos enfants. Lorsque les défis surgissent, ils auront le choix entre succomber à de mauvaises influences, opter pour des solutions temporaires ou d’autres voies potentiellement néfastes, ou bien décider de placer leur foi en Dieu. Proverbes 22, verset 6 rappelle ceci: «Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.» En les encourageant à avoir une relation avec Jésus dès leur jeune âge, ils acquièrent le réflexe de se tourner vers lui, même des années après, sachant qu’il est un ami fidèle sur qui ils peuvent toujours compter.